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Adèle Jamaux

Designer

" Petite je voulais être"médecin sans frontière", aujourd'hui j'aide les gens grâce au design "

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QUI EST-ELLE ?

Adèle Jamaux, est une jeune designer diplômée de l'école Strate. Son engagement et son envie d'agir pour les autres s'est manifesté dès son enfance lorsqu’elle désirait être médecin sans frontières. Mais, finalement son parcours l'amènera à étudier le design. ​Lors de ses études, elle cherche à garder son identité ainsi que ses convictions. Dans chaque projet elle cherchera à y ajouter un aspect engagé, qui lui tient à cœur, en passant par les droits de la femme dans le monde aux conditions de vie des réfugiés ainsi que  la cause environnementale en participant à des concours zéro déchet. Elle ne cherche pas à se spécialiser à une seule grande cause, mais au contraire à rester ouverte et d’agir en fonction des opportunités et des problèmes de société rencontrés

Elle est convaincue que le design à un rôle important à jouer notamment dans le milieu associatif, apportant un regard nouveau sur le système organisationnel des ONG, associations...

Aujourd'hui Adèle travaille à la French future Acamedy, ou elle met son engagement au service de formations en "design thinking''. Effectivement French future academy propose aux professionnels des ateliers leur permettant de comprendre et d'appliquer une démarche de designer au sein de leur entreprise sur des projets à la portée sociale. L'énergie positive, et les questions de société abordées lors de la formation, permettent de révéler l'importance du design pour la société. Adèle s'implique également pour que le design soit reconnu et envisagé par les organisations sociales et solidaires, et a notamment animé des formations en partenariat avec des associations comme Le Carillon. 

 
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LE PROJET MA'AN

Son projet de fin d'études témoigne de l'engagement de la désigner. Elle a choisi de s’intéresser aux camps de réfugiés, dont la connaissance de ceux-ci en France est minime. Effectivement, ces camps sont installés dans l'urgence, mais durent plus que prévu. La durée de vie moyenne en exil dans le monde est de 17 ans. Adèle a donc décidé de se pencher sur cette question de l'habitat d'urgence, dans les camps. Elle a donc développé le projet MA’AN (tiré du mot point d’eau en arabe).  Ce projet ouvre le débat sur les camps de réfugiés dans les situations de Post-Urgence. Et comment accompagner la transition entre vie de camp et vie urbaine. ​C'est une solution humanitaire sur mesure, qui s'adapte aux particularités de chaque terrain et chaque population.  Le projet propose avant tout une nouvelle organisation du camp avec une place centrale assimilable à un phare, l'objectif est que le reste des habitations s'y organise de manière naturelle, selon les habitudes des habitants du camp. 

L'un des autres  points forts du projet est que le camp soit construit par les habitants eux mêmes, et  soit  par ailleurs supervisé par des professionnels. Ceci permet  ainsi aux  réfugiés de développer un apprentissage de savoir-faire et d’être partie prenante dans sa réalisation.  Cette  organisation permet aux participants une reconstruction personnelle et sociale. La technique transmise  est le système de fabrication de briques de terre comprimée stabilisée( BTCS)  Il s’agit de briques  stabilisées à 4% de ciment, permettant au matériau d'avoir les mêmes propriétés que la brique de terre cuite  mais sans cuisson, ni trop d'eau (permettant un gain de temps mais aussi d’énergie).​